C'est un souffle de printemps
Sorti d'un bijou rose et noir
Comme une caverne langoureuse
Au dessus
Deux lacs infinis
Sondables, sondés, ressondés
Toujours débordants
De mots doux entre quatre cils
-si longs cils si noirs-
Et les long pinceaux de mes rêves
Tant de fois caressés
Etreints
Tirés
Adorés
Où ma tête aime se perdre
Au loin ce sont des mers charnelles
Les ronds et les cruex
Au teint de lait heureux
Attentive chaleur
Douceur de mes nuits
Et trésors de mes jours
Nourries de longues rivières
Fortes et envoutantes
Pleine de serpents d'étreintes
Gardiennes du présent
Et de l'avenir
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