Quand j'ai commencé ce blog, j'avais une réserve de poèmes déjà écrits. Plus de la moitié datent de cet été, les autres de ces deux dernières années, de manière très irrégulières. Il en reste une trentaine de non publiés, dont je ne sais pas s'ils le seront un jour. Certains sont vraiment trop maladroits ou ne me plaisent juste pas. D'autres sont "en cours", il faut que j'y retourne pour en être satisfaits. Et puis il y a ceux qui sont trop intimes.
Quoiqu'il en soit depuis le début du mois le rythme des publications est devenu irrégulier, comme l'inspiration et ma productivité. J'avais imaginé (espéré?) que je pourrai continuer à écrire assez souvent pour que ce ne soit pas le cas. Mais l'inspiration est très dépendante de ma vie, de ce qui me touche. Après un été ... "intense", les choses se calment (merci) et les mots se font plus rares. Mais contrairement aux autres fois où une période prolixe a été suivit d'un certain "vide", je ne lâche pas l'affaire. J'essaie de me souvenir de ce que je ressent quand l'inspiration me prend pour recréer plus "volontairement" cet état, proche de l'écriture automatique (je crois). On verra bien où cela me mène. J'espère que je trouverai des choses un peu nouvelles, différentes. J'espère qu'elles plairont à certain-e-s d'entre vous.
Et puis j'essaierai aussi de faire ce genre de billets de temps à autres.
Merci de votre visite !
Textes selon l'inspiration ou ce que j'ai en réserve. Textes d'hier ou d'aujourd'hui. Si d'aventure ces mots vous touchent, bon temps, mauvais temps, n'hésitez pas à faire quelques pas avec moi sur ce chemin et à laisser un commentaire. Ne sachant pas où il mène, avis et discussions sont les bienvenus.
J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement
Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri
mardi 28 octobre 2014
vendredi 24 octobre 2014
Enflammé
J'étais une matière hautement
inflammable
Une soirée endiablé commis
l'irréparable
Chaque seconde abandonnée à mes
pensées
Depuis au galop te reviens et sans
traîner
Hier matin j’eus la joie d'admirer
ton visage
Dès que je regardais les filles de
passage
Surpris, étonné, je me pris à
espérer
Occuper pareille place dans tes pensées
Pour toi je sais bien ce n'est pas le
moment
On ne jette pas l'ancre au cœur d'une
tempête
Car un cœur fatigué ne fait pas de
serment
Qui sait de quoi est fait le futur qui
nous guette
Prenons le temps de s'explorer tout cet
été
Le pire serait de s'ignorer et
regretter
Lettre à la folie
Voici le fou, voici son fioul, le fiel
Qui tire dans la foule, cherche la
querelle
Il s'en fout, lui, sa raison bat de
l'aile
Saoul, il trace sur le pavé sa marelle
Rongeant des os, les déçus ont bon
dos
Sans faire de cadeaux à nos idéaux
Des idées reçues c'est tout leur
credo
C'est qu' des crados, dessus jette un
sceau d'eau
Au réveil, la folie comme sonnerie
Entend l'appel, ne retiens plus ton cri
Faut qu'on s' rebelle, plus y a de fous
plus on rit
Entre les hommes pas besoin de faire le
tri
Face au réel, les fous seuls se
croient sage
Ils cachent leur face sous le
maquillage
Mais tu t'en fous, fais place à ton
visage
Tu te sais fou et c'est encore plus
sage
Tu veux ma loi ? C'est vivre et
laisser vivre
C'est pas de moi, je l'ai lu dans un
livre
Je pense, je crois, cette nuit-là
j'étais ivre
De toi, de moi, tout simplement de
vivre
mardi 21 octobre 2014
Culpabilité
Au jeu des mensonges
La mémoire est reine
Au jeu des illusions
Cruelle et sereine
Au milieu de mon nom
Mon âme en peine
Contemple le dragon
Qui sommeille dans mes veines
Au delà de la raison
Comme une malédiction
Caché par la mise en scène
Au cœur de mes gènes
Comme une trahison
Une atroce chanson
Un chaudron bouillant de haine
Qui hurle coupable et condamnation
A ma conscience à la traîne
samedi 18 octobre 2014
Devenir
Combien de ces mots
Survivront-ils à la nuit ?
Combien conjugueront au présent
Passé et futur ?
Cette photo trouvera-t-elle son charme
En dehors de son instantané ?
Réveilleront-ils quelque fierté
Ou seront-ils enterrés par l’auto
dérision
- oh ! La farce facile, la fuite
en riant - ?
vendredi 17 octobre 2014
Echo, autre écho
Mon cœur en manque / crave
Se nourri d'histoires
Se dope de fictions
Que lui fourni un cerveau
Fébrile et conciliant
Des yeux curieux
Des pages déjà écrites
Des images déjà vues
Des rythmes qui lui font croire
Qu'il bat à l'unisson
De son écho solitaire
Le sang ne suffit pas
A ce cœur affamé
Il veut respirer
Il veut soupirer
Expirer tant d'envies
De désirs larvés
Il bat fort pour un oui ou pour un non
Conscient de son inconséquence
Nourri à l'ironie
Mais seul son propre écho répond
Et le laisse sur sa faim
Les jolis mensonges
Je t'offrirais des mots
De fièvre et de sang
Et des serments de feux
Jusqu'à la fin des étoiles
Je mentirai alors
Comme un arracheur de dents
Pris entre l'indicible
Des battements de mon cœur
Et des mots trop étroits
Mais surtout n'aie pas peur
Ce ne sont là que mes couleurs
Ce ne sont là que des bouquets
Ce ne sont là que des espoirs
Ce n'est que mon âme qui crie
Loin de toi
jeudi 16 octobre 2014
Pantomime
Mon cœur bat à l'unisson
De chaque note
De chaque chapitre
Pour chaque prise de vue
Il s'emballe et enfle comme une
baudruche
Absurde
Pantomime de fictions flamboyantes
Réchauffant une réalité
Perdue dans trop d'artifices
Qui font tourner la tête
Et battre le cœur
Nos vies séparées
Nos vie sont comme des harpons
Plantés dans la chaire de l'autre
Des crochets sanguinaires
Torturant notre mal être
Des blessures assassines
Mal cicatrisées
Toujours réveillées
Par nos gestes séparés
Malgré la distance
Toujours reliés
Je veux les enlever
Un à un les détacher
Nous voir libérés
Sans se retourner
Décrocheter la cruauté crasse
Que nous cachons dans nos cœurs
Couper le fil de nos cauchemars
Casser la scène trop répétée
De nos poignards levés
De nos lèvres abreuvées
De nos passions crevées de peine
Allons jusqu'à l'aube
Pour oublier la nuit
Laissons derrière nous
Notre fantôme décédé
Et posons nos pieds
Sur deux sentiers séparés
mardi 14 octobre 2014
Les soucis
Ma tête ma vie mes soucis
Ma tête mes misères mes envies
Oh comme un vol de passereaux
Balade de mots en mots
Mot à mot
Oh comme un vol de passereaux
De rêves en idioties
A mes épaules indécises
Oh comme un vol de passereaux
Qu'à cela ne tienne
A tire d'aile et puis s'en vont
Oh comme un vol de passereaux
Ainsi s'en vont pleurer les mots
Les maux dits de mes soucis
Mes angoisses
Ah ! Mes angoisses !
Mes petits nœuds à l'estomac,
Mes doutes et mes craintes,
Mes contes inquiétants.
Comme des petits démons
Juste au bord de ma vision.
Je ne vous fuis que sur place
La tête dans le sable
L'autodérision défaitiste
La fuite souriante
En regardant ailleurs
Si je vous affronte vient la frayeur
La terreur face au puits sans fond
Face à vos gueules torturées
Et à la grande question :
Peut on vider la boîte de Pandore ?
dimanche 12 octobre 2014
Le coq
Regardez ce coq
Crânant de la crête
La langue de bois lui colle au palais
Les secrets lui rongent les os
Les vices le démangent
-chut- sous les aisselles
Son costard l'empêche de voler
Et des bijoux remplacent ses ergots
Il dort sur un matelas de poules
Il vend leurs oeufs
Il prend un air d'alpha
Pour aimer son miroir
dit-on
Ou chasser le renard
dit-il
Ses cocoricos
Ont tellement usés les mots
Que les têtes raisonnent
Encore de leurs échos
Vides de sens
samedi 11 octobre 2014
La mélasse
Mes ailes sont engluées
Par une mélasse sirupeuse
Et je rampe le regard
Fixé sur le soleil
Espérant qu'elle fonde
Et ne sèche pas
Le singe, la chouette et le lion
Une chouette, un singe et un lion
Se partagent mon arbre blanc
Mon baobab, mon chêne, mon eucalyptus
Je m'en balance avec le singe
Je pérore avec la chouette
Et ignore le lion à mes pieds
Il s'encroûte, s'encrasse, galle et
veule
Nul mystère si on le raille
Ses griffes ne servent qu'à creuser et
se terrer
Mais un singe et une chouette
Ne quittent par leur arbre
Au milieu de la savane
Sage et drôle, mais seuls dans mon
arbre
Ils se moquent de l'animal, du
troisième
Qui baille
Et pourtant seul peut partir à
l'aventure
Et ramener des nouvelles du monde
D'autres sourires, d'autres contes
D'autres branche où s'amuser
D'autres perchoirs ou pérorer
Il me faut apprendre à rugir
Ameuter et non effrayer
A secouer ma crinière, ma majesté
Impressionner sans rabaisser
A l'ombre du baobab constituer une cour
Ouverte à tout les vents
Ouverte à tout les gens
Libre et sereine
Solide et rassurante
Et quand le singe, la chouette et le
lion chanteront
Poussera une forêt
jeudi 9 octobre 2014
La Banshee
Je connais désormais
Le chant, le cri de la Banshee.
Elle pousse son râle au bord d'un
chemin blafard
Elle se lamente, souffre abondamment
Évidemment
Et ses larmes de sang sont le fruit
Du poignard à ta ceinture
Elle l'a vu
Qu'importe si tu l'a levé
Ou non
Elle se lève et sa bouche se déchire
Sa face n'est plus qu'un masque de
tourments
Un cataplasme pitoyable
Un piège terrible de sincérité
Qui égraine de plus en plus fort
Des mots, des cris, des peurs
Des paroles, tout autant de crochets
Qui se plantent dans ton âme pour la
réduire en lambeaux
Sa chanson est une malédiction
suicidaire
Une toile de peines et de remords
Un torrent d'imprécations
assourdissant
Hurlé à ta gueule médusé
A ta conscience pétrifié
A ta confiance en morceaux
Monstre malgré elle
Faut-il être sourd
Ou parfaite oreille
Pour pouvoir l'aider ?
Pardonne-moi
Ah ! Mon cher trésor
Tu n'en demandais pas tant,
Tu ne voulais qu'un peu de temps...
Mais j'ai voulu que tu m'adore
J'ai péché d'enthousiasme et de
passion
Tu m'as réveillé et animé
D'une folie furieuse et bienheureuse
D'une envie d'être un soleil
Un vent frais, une montagne
Un arbre où t'abriter
Et je me suis fait singe, tornade et
foudre
Pardonne-moi mon amour
Je n'ai pas put me contenter
D'un regard voilé
D'une croisière élégante
Et de promesses languissantes
Au grès de la patience
mercredi 8 octobre 2014
Errance nocturne
Au creux d'une nuit noire
J'ai rêve à mes soucis et pleuré des
larmes sèches
Bercé par un vent mauvais
J'ai hanté mes rues et mes venues
Mes allées bordées de honte
Abordé la plaine sans nom de mes
pêchés
Et vomi mes erreurs malheureuses
J'ai erré, erré, erré
Marché à pas lourds et sans chemins
Et crevé l'angoisse prédatrice
Qui guette au bord du précipice
Tout au fond de mes tripes
J'ai tenté d'oublier
Cru m'entendre raisonner
Et fuis le temps dans quelques ombres
Quelques pages exogènes
Comme une morphine respectable
Le sommeil, têtu et rapide, m'a
rattrapé
Jardinage intime
Je construit mon amour comme un jardin
enragé dont je n'ose ouvrir les ronciers à la muse qui est sensé
l'habiter. C'est mon trésor rêveur, ma peine heureuse où chantent
les battements de mon cœur. C'est un royaume de solitude voué à
une étrangère qui en changerait la mélodie. C'est un présent
inquiétant dont le paquet est fermé par un nœud coulant. J'y
plante des soupirs cachés et fait semblant de m'étonner que
personne ne les cueille. Ils grandissent jusqu'à se déchirer sous
leur propre poids. Alors je les récolte et me saoule de leur
absurdité fermentée, me nourrissant de mon propre amour inassouvi.
Mon cœur est plein mais jamais rassasié.
Je construit mon amour comme un jardin
incertain. C'est un lieu sans unité de mesure ni direction, dédié
au culte d'une déesse sans nom. C'est un labyrinthe de plantes
anonymes qui semblent écrire un prénom adorable. J'y sème des
apparences inquiètes d'être prises au sérieux, d'avoir charmé la
mauvaise inconnue. Ses portes sont gardées par des arbres de doutes
que je ne taille jamais, ignorant jusqu'au nom de passe qu'ils
demandent à l'entrée.
Je construit mon amour comme un jardin
fantasmatique, plein de brouillards languissants et de feux follets
attirants. C'est un marais de désillusions étrangement agréables,
de sables mouvants aux allures de cocons, baignant dans un confort
aigre-doux. Ses étangs sont un palais des glaces où mon reflet
fuyant s'entoure de souvenirs défunts et d'espoirs morts-nés. J'y
plante des désirs incertains et volatiles, poussant sur un terreau
de manque. Ils fleurissent aussi vite qu'il fanent et forment des
couches géologiques de regret inassouvis dont se nourrissent leurs
successeurs. Les vignes sauvages de la peur y croissent autour de mes
tripes, troublant mes sens et noyant mes sentiments jusqu'à ce que
je ne sache plus différencier les mirages fous et les vraies
lanternes tremblotantes dans le vent et la brume.
mardi 7 octobre 2014
Cynisme
Lâcheté de regarder le monde en face
Pour ne pas le subir
Et mettre ça sur le compte du chien
Travestir le rire grinçant
Souffrance sublimée
En aboiements joyeux et désintéresses
C'est l'arme du malheur
Pour conquérir un peu de joie
Aux dépends de ceux
Qui semblent jouir ici bas
C'est la toquade impertinente
Mordante
A la gueule des non-dits
Des douleurs silencieuses
Habillées en jours heureux
Pour nier une douleur de rage de dents
Aveugle, aveuglante
Il broie l'espoir comme l'hypocrisie
Sourire en coin, mais sourire dernier
Maître du dernier mot
Gourmand d'acide et d'amertume
Arrosées de vitriol
Cuisinant petites et grandes
souffrances
Pour mieux s'en accommoder
A défaut d'y échapper
Tu vas mourir
Tu vas mourir.
Penses-tu alors avoir le temps de
regarder ?
La mort et ses yeux au bout de la ligne
L'infini qui frappe du poing et tire un
trait
Plus rien
Tu vas mourir.
Penses-tu alors vraiment pouvoir vivre
avec ?
Chaque seconde en vie murmure la mort
Dehors le temps passe jusqu'au repère
La mort, ta seule certitude
Tu vas mourir.
Sens-tu la porte s'ouvrir sur ta vie ?
La vérité de ton sang qui s'arrêtera
C'est qu'aujourd'hui il bât
Et chaque chose meurt de son vivant
samedi 4 octobre 2014
Le festin
Je nourrit ma poésie
De mots chantés
Il a de ça bien des années
Je nourrit toute ma folie
D'espoirs avariés d'avoir été
Trop tôt avortés
Je nourrit bien des passions
De soleils entraperçus
Entre deux nuages de plomb
Tout les jours le même festin
Épicé de calendriers trépassés
Entassés dépassés concassés
Arrosés jusqu'à plus soif
De nos salives gaspillées
Sur le lit de notre assemblée
Où nous portons des toast vides
Où nous oublions les famines
Le ventre distendu
Panse pleine à craquer
De mensonges confortables
Sang saturé d'angoisses cachées
A l'heure du dernier verre
L'ivresse libère le chant
Livide et criard
Aux accents coupables
Aux notes désespérées
Maudissant nos prisons cycliques
Qui
Qui a lu toutes mes bulles
Et compté mes désespoirs ?
Qui m'a surpris à espérer
Et fermé les yeux jusqu'au soir
?
Qui a voulu et espéré
Devoir moi aussi y croire ?
Qui a cru que je devais
Pouvoir vivre dans le soir ?
vendredi 3 octobre 2014
Sous pression
Ma conscience fuit l'anxiété
Dans les mots d'une autre langue
Cachette malhabile
Laissant mes tripes hors du sable
(sous pression)
L'étoile
J'ai vu une étoile éteinte
Les yeux creux
Le visage vide
Elle se taisait au bar, l'étoile
Perdu dans ses malheur
Descendue parmi nous
Pour cacher sa souffrance de mortelle
La lumière tirait ses traits vers le
bas
Creusait ses sombres cernes
Et l'ombre lui mangeait le contour
Triste cendre de l'étoile éteinte
Où je cherchais le souvenir de l'éclat
L'incandescence des jours heureux
Mais ne trouvais qu'un soir torturé
Que cachaient toutes ces flammes
J'ai vu une étoile éteinte
Les yeux creux
Le visage vide
Et je n'ai su que la contempler
Et dans le souffle de l'étoile
Droit dans mes yeux
J'ai reconnu mes cendres
L'amertume des nuits noires
Et la froideur du silence
Dans la Voie Lactée
Quelle distance entre nos malheurs
Quand nous ne brillons pas de mille
feux
Artificiels
jeudi 2 octobre 2014
Le tombeau des naïades
Du bout des doigts la graphite
Tire des fils angoissés depuis mes
épaules
Mon souffle alimente cette machine
Qui brûle mes tracas
En lettres glacées
Du ventre centre sa sen
S'évacue un vide trop chargé
Qui semble se remplir en même temps
Et pourtant au fond du tombeau des
Naïades
Se trouve le coin malicieux
De mes lèvres
Les pas tranquilles
Pas à pas le long du canal
Je croise quelque gens paisibles
Tranquillement assis ou marchant à pas
lents
Comme si le rythme de nos pieds
Comme un trait discontinu
Nous plaçait à contre temps d'un
autre monde
Où nous contemplons lentement défiler
les secondes
Et leurs voitures sifflantes
Le bruissement de la vie trépidante,
impatiente, angoissante
Et l'exaspération des klaxons
Laissent une impression cotonneuse
Comme si le temps de sentir l'herbe ou
le bitume
Était un privilège douillet
Qui laisse passer le temps comme un
charme
Un enchantement
La vie coule paisiblement le longs des
pas tranquilles
mercredi 1 octobre 2014
Les parapluies
Tant de larmes tombent là dehors
Comme une pluie sans fin
Une bruine sans nom
Et pour conjurer le mauvais sort
Combien de parapluie sont dressés
A la face de nos angoisses ?
Tant de misère à partager pour si peu
de joie
Ils croient
Je me prend à rêver, parfois
D'un espoir en feu de joie
Nourri en cœur
Comme une prière au soleil
Un culte de rites oubliés
Derrière les grilles privées
Et les parapluies dressés
Simulacre
Il y a un petit démon dans mon cœur
Il brûle quand je m’enflamme
Pâle copie, simulacre à deux balles
Des drames dont je le nourris
Héros confortablement assis devant
l'écran
Poète brûlant mes passions sur le
papier
Il se nourrit et se loge dans mes
espaces vides
Tremblement et frissons artificiels
Pantomime calmant le manque
Il appelle de ses cris angoissants
La suite du spectacle
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