Lâcheté de regarder le monde en face
Pour ne pas le subir
Et mettre ça sur le compte du chien
Travestir le rire grinçant
Souffrance sublimée
En aboiements joyeux et désintéresses
C'est l'arme du malheur
Pour conquérir un peu de joie
Aux dépends de ceux
Qui semblent jouir ici bas
C'est la toquade impertinente
Mordante
A la gueule des non-dits
Des douleurs silencieuses
Habillées en jours heureux
Pour nier une douleur de rage de dents
Aveugle, aveuglante
Il broie l'espoir comme l'hypocrisie
Sourire en coin, mais sourire dernier
Maître du dernier mot
Gourmand d'acide et d'amertume
Arrosées de vitriol
Cuisinant petites et grandes
souffrances
Pour mieux s'en accommoder
A défaut d'y échapper
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