Pas à pas le long du canal
Je croise quelque gens paisibles
Tranquillement assis ou marchant à pas
lents
Comme si le rythme de nos pieds
Comme un trait discontinu
Nous plaçait à contre temps d'un
autre monde
Où nous contemplons lentement défiler
les secondes
Et leurs voitures sifflantes
Le bruissement de la vie trépidante,
impatiente, angoissante
Et l'exaspération des klaxons
Laissent une impression cotonneuse
Comme si le temps de sentir l'herbe ou
le bitume
Était un privilège douillet
Qui laisse passer le temps comme un
charme
Un enchantement
La vie coule paisiblement le longs des
pas tranquilles
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