La nuit abandonne la brume
Pour étouffer le jour naissant
Et préserver le silence
Je me suis perdu
Dans un labyrinthe de pensées
Le doute a coupé le fil d'Ariane
Au bord de sa tombe
Coule un fleuve cristalin
Amer et salé
Sur les berges de la folie
Mon âme a contemplé
Son reflet
J'ai vu passer une ombre
Furtive infime désespérante
Une illusion de plus
O rêve éveillé
Dans une calme nuit blanche
Le chant du hibou
Matin solitaire
Dans les rues surprises nues
Le chat règne en maître
Silence nocturne
Moi ici mon coeur là-bas
Je n'attend plus l'aube
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