J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

mercredi 6 janvier 2016

Toucher ça

Je meurs tout les jour pour ne pas voir le néant
Le monstre enfoui sirupeux et pourrissant
Au cœur un clou ma vie guillotine molle
Interminable secondes assassines
Sur ma tempe des oreillers avides de sang
Vampires putrides pullulant à mes oreilles
Mes yeux mon nez ma bouche pleine de rancune
Oh oui tout ça cette armée bloquée de honte
Dans ma gorge noire de doutes remords regrets
Bu tout ça pour ne pas voir ne pas confronter
Au fond du trou le monstre noir pulsion innommable
En vain je l'appelle la confronte la maudit
Toujours elle grignote grimace chante salement
C'est l'infâme l'informe l’indicible omniprésent
C'est la folie qui ravage mon corps devenu pantin
Agité comme un fou enfin hurlant criant tapant
Mon esprit malade de ne pas être trop grand
Juste assez pour contenir ça là le truc la chose
Inséparable inaliénable dans mon ventre gratte l'angoisse
Je la sent je la sait et je la craint là juste en bas
En dessous du sens des sens du vent et de l'âme
Là il y a ce truc à vomir à mourir à mort
Tordu crispé vaguement inquiet
Enfin coincé son doigt sur le papier
Je vais enfin jouir peut-être d'un jour ne sais
L'image détruite interdite ni faire ni dire penser
Rester seul face au vide si plein coton moussu verdâtre
Bloqué tétanisé à travers les feuilles d'un arbre
Qui ne veut pas pousser sais-tu la fatigue mort
De stress je ne veux pas voir demain mais
J'attends enfin le jour où l'image la lumière
L'eau de vivre au-delà faire pousser un arbre sur le néant

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