J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

jeudi 14 janvier 2016

Le navire


Je tisse mes jours
D'une étrangeté distante
Comme un navire sans le vent
Qui pourtant avance
Tout les matins sans le cap
Vague après vague
Quel est cet étrange hasard
Qui guide mes pas
Qui agite le gouvernail

Je suis les mouettes et les cordages
-au diable l'équipage-
Les planches de mon dos grincent
Tandis que je rêve à la tempêtes
Perdu sur une eau huileuse
Calme plat qui défile
Glissant

Pourquoi je me demande
Pourquoi le chemin de la cabine
M'emmène dans la cale
Sombre, noire, humide
Enfer terrifié
Prostré
Où est la trappe où sont les rats
Où s'est fourré le capitaine
Serait-je un navire fantôme
Un navire maudit
Que seul occupe un cercueil
Et son triste sire ?

Je suis la voile
Je suis les mouettes
Et je supplie le vent
Loin de la cale obscure

Allé viens
Allé sors
Pourquoi cacher le cap
Et souffrir une mer huileuse
Quand la tempête
Vent passion pluie sauvage
Joie de vivre
Nous appelle au large

Allé viens
Allé sors
Sur quelles vagues veux tu voguer
Je les trouverai
Sur quelles vagues veux tu danser
Je les trouverai

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