Je tisse mes jours
D'une étrangeté
distante
Comme un navire sans
le vent
Qui pourtant avance
Tout les matins sans
le cap
Vague après vague
Vague après vague
Quel est cet étrange
hasard
Qui guide mes pas
Qui agite le
gouvernail
Je suis les mouettes
et les cordages
-au diable
l'équipage-
Les planches de mon
dos grincent
Tandis que je rêve
à la tempêtes
Perdu sur une eau
huileuse
Calme plat qui
défile
Glissant
Pourquoi je me
demande
Pourquoi le chemin
de la cabine
M'emmène dans la
cale
Sombre, noire,
humide
Enfer terrifié
Prostré
Où est la trappe où
sont les rats
Où s'est fourré le
capitaine
Serait-je un navire
fantôme
Un navire maudit
Que seul occupe un
cercueil
Et son triste sire ?
Je suis la voile
Je suis les mouettes
Et je supplie le
vent
Loin de la cale
obscure
Allé viens
Allé sors
Pourquoi cacher le
cap
Et souffrir une mer
huileuse
Quand la tempête
Vent passion pluie
sauvage
Joie de vivre
Nous appelle au
large
Allé viens
Allé sors
Sur quelles vagues
veux tu voguer
Je les trouverai
Sur quelles vagues
veux tu danser
Je les trouverai
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire