Ici la nature s'essaye au jardin zen
Avec des cailloux vérolés
Par le vent et la poussière
Sur le flanc des collines
L'érosion est le râteau géant
Pour tracer de larges bandes droites et minérales
Ailleurs les gravillons
En monticules se font socles
Pour de tenaces arbustes
Bien plus vieux que les bonzaïs
Enfin quand la pluie
Commet quelque flaque d'eau
Circulaires
Un îlot d'herbes folles s'y niche
Et l'oiseau discret vient y boire
Rien ne manque
Pas même le bidon abandonné
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