Dans une gare bolivienne
On clame les destinations
On vend les villes à la criée
Empressement sans convictions
Qui rythme l'attente
Entre quatre corniauds
Un jardinet entretenu par un vieil édenté
Vaguement protégé
Par quelques mètres de grillage
Les taxis sont ici l'antichambre
Des bus à demi-lit
Et les agence exhibent leurs pancartes
Aussi criardes que leurs rabateurs
Sous les derniers nuages
De la saison des pluies
On vend de tout
Mais surtout à manger
A la sauvette ou en boutique
Enfin derrière nous la rue
Où chante un sifflet de police
Est la rivière de bitume et de gaz
Qui alimente les voyages au rabais
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