J'ai
vu des terres heureuses
Des
océans de joie
Et
je connais la carte
De
trésors de gentillesse
J'irrigue
ces paysages merveilleux
De
larmes soulagées
Tout
n'est donc pas noir
Tout
n'es pas perdu
Sous
le ciel bleu
Sur
la croûte du monde
Nos
pieds portent des carcasses indécises
Et
notre sang amoral
Se
teinte tour à tour
De
noir et de blanc
Mais
c'est le souffle qui libère
Ou
qui s'enferme
-et
souffre-
Mais
c'est la voix qui déchire
Ou
apaise
-et
chante-
Mille
voix pourtant
Valent
bien un ouragan
Et
nos oreilles douloureuses
En
veulent à nos voisins
Et
c'est la haine
Et
c'est la guerre
Et
nous oublions sous le vacarme
Le
cœur de l’œil, lui, est calme
J'y
ai vu des terres heureuses
Et
des océans de joie
Au
centre de l'île est une croix
Un
trésor de gentillesse
Planté
dans la tourmente
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