Les heures lourdes se retiennent
Et même la peur
Garde ses échos
Les pieds engourdis et la mine sévère
Grave
Les heures lourdes précèdent la tombe
Les corbeaux sur nos épaules
Sont muets à nos oreilles
La couleurs même des fleurs
N'y change rien
Les heures lourdes avant la tomb
Parlent de l'inévitable
Et musellent toute joie
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