J'ai vu trois sangliers
Vautrés dans une mare de boue chaude
Se vanter des déboirs
Qu'ils infligeaient aux chasseurs
C'était comme l'insulte ultime
A la face de leurs bourreaux
Sans se soucier du lendemain
Sans se soucier du cri des chiens
Les trois sangliers se lançaient à la gueule
Des poignées de glands
A l'ombre des chênes protecteurs
Tantôt les avalaient
Tantôt les évitaient
Les trois sangliers
Oubliaient toute distinctionction
Dans l'écho de leurs rires
Au diable la bête féroce
Le noble vaincu
Trois joyeux compères
Groin levé, poil baveux
Règnent ainsi dans la forêt
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