La
prison de coussins
Est
une prison ouverte
Où
l'on dort bien
Entourés
d'échos réconfortants
-étouffant
d'amour-
On
y sue tranquillement
Noyé
dans une langueur douceâtre
On
s'y prélasse calmement
A
l'abri des vents mauvais
-ceux
qui, là,
dehors,
soufflent
vigoureusement-
Et
à la fin du jour
On
y est toujours nu
Œil
torve et bave aux lèvres
Cherchant
à oublier
L'odeur
rance de ses échecs
Et
la lourdeur de ses jambes
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