J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

samedi 11 juillet 2015

L'oreiller


Mon oreiller est une marre de sang
Une plainte putride à ma face aveuglée
L’aveu des pêchés où je me sens plongé
Noyé tout en douceur
C'est une crainte sans nom
Un malaise imperméable
Et les heures défilent lentement
Sans jamais rougir sous la lune
Et pourtant le sang coule
Sous mes heures bienheureuses
Et le calme sous mes couettes
Porte le calvaire de pauvres gans

Ah donnez moi un lit de paille sec
Un champ vert et accueillant
Simple sans soucis
Sous le rêve d'une nuit d'été
Et les étoiles sans dangers

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