La maîtrise m'était devoir
Contrainte
Poids, travail insupportable forçat
Elle fut le masque que je dû faire
Ouvrage maladroit et grotesque
Pour croire qu'on me parlait, qu'on
m'aimait, même ?
Une prison conventionnelle qui ne
faisait pas son office
Un échec cuisant à la longue, en
douce, en traître
Et quoi ? Malgré tout mes
efforts on me fout dehors ?
Vous dire alors la rage, le dégoût de
moi
Noyé dans la solitude
La maîtrise m'était un mécanisme mal
réglé
Aveugle
Moi robot maladroit, bouffon forçat
Pour quelques miettes de chaleur
humaine
Et la rouille, la rouille cruelle des
moqueries
Et de l'indifférence
Alors assez de cette prison de chaire
forcée
De ce carcan d'os harassés
Je veux régler mon pas sur la musique
de mon sang
Des paroles d'un souffle ardent
Plus de marionnette finit les pantins
Voici l'homme de sang frais et
bouillonnant
Danseur difforme mal informé
Mal être passager au cœur de la
tourmente
Et tant pis si mon ombre épouvante
Et tant pis pour les cailloux qui
volent
J'aurai au moins profité de l'odeur du
vent
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