J'ai vue une vallée rocailleuse
Que n’atteignaient nulle ombre
Ni le moindre souffle d'air
Dans le creux des pierre on pouvait
deviner
Des visages sans nombres
Ni noms
Point de croix ici-bas
Juste des vies fossilisées
Strates par strates de désespoirs
Dans la vallée sans fin
Juste une rumeur inaudible
Le chant du temps passé
Qu'on voudrait oublier
Pour enfin redevenir cailloux et
poussière
Pour enfin effacer quelques lignes
Dans le livre de la mémoire
Insulte monumentale
Trônant au fond de la vallée sans
ombres
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