Le cœur pris comme un souffle
Dans le temps chante l'âme du bois
Et mes pas raisonnent
Et ma voix porte
Dans l'air ancien et noble
J'ai senti les géants du passé
Aux voix de stentor
Aux murmures d'or tissé
Se pencher sur le coin de mes yeux
Guetter la larme émue
Et dans le souffle de ces murs
vénérables
Dans le battement de cette peau blessée
Vieille et jeune tout à la fois
Dans le souffle d'un coffre de bois
J'ai rêvé
Oh tant désiré
Réciter quelque poème épique
Ou une tirade malheureuse
Prêter mes cordes vocales
Aux fantômes que je devinais
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