J'ai retrouvé le chemin des mots
Et plongé dans la mer
J'ai joué dans l'écume douce-amer
Qui sert le cœur tendrement

Aux sons de la mélancolie
Au rythme des complaintes
J'ai souri

mercredi 12 novembre 2014

Le secret

J'ai un secret mal famé
Un coffre pas bien gardé
Où je me trouve enfermé
-bien malgré moi-
C'est un oiseau sombre et luisant
Un rapace carnassier, cruel
-et surtout menteur-
Au cri perçant que nul ne doit entendre
Que nul ne veut entendre
C'est une cloche maudite au fond de mon gosier
Une gorge nouée à force de l'étouffer

Mais si je l'égare, si j'ai crié
Est-ce moi qui aie fauté, alors  ?
C'est moi qui serais chassé
Écartelé
Ça ou pendu à la longue, à la sourde
Dans l'intimité de mes pensés

C'est un secret mal famé
Perché sur mes épaules nues
Ses serres trempées dans mon sang
Maudit volatile pestiféré
Je te hais et t’abhorre
Je te veux finit, mort détruit
Si seulement oublié
Je ne peux te laisser me transformer en quelque épouvantail crucifié
Ni te laisser séjourner en mes entrailles
Oh fruit du démon que ne puis-je t'oublier
Que ne pouvez-vous supporter la vue des cicatrices qu'il ma laissé
Sales taches incrustée qu'il m'a infligé
Dans le silence des chambres
Et le secret d'un lit défait
Tordus de sentiments contrariés
Déplacés
Et ma gueule aveugle, désemparée
Au matin sous les bandages

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