Avez-vous déjà dans vos tripes senti
le volcan
La colère noire de rage rouge
Le souffle impuissant et déchaîné
Crevant la bouche déformée
Dans les veines le sang bât comme un
sourd
Pour assommer la raison
L’insupportable pression monte encore
et toujours
Et tonne l'orage impitoyable et futile
Les mots frappent au palais
Brouillons bouillonnants mélangés de
crachins
Et les muscles tremblent, prêts à
céder
Prêts à déchirer, tout matière à
leur portée
Prêts à l'irréparable furie
Le vent malsain qui porte la folie
Furieuse et paniquée
Et puis on se retrouve cratère fumant
Fumées et gémissement
Pantelant et comme nu
Il ne reste qu'un horizon cruel et
dégagé
Un ravage qui ne s'efface pas
Et les tempes prises dans l'étau
Et la gorge prise dans ses nœuds
Et les blessures violentes
Ne laissent aucun échappatoire.
Dans le miroir je contemple un homme
petit
Vide et désemparé
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