Qui es-tu impudentes ?
Toi qui ose me faire songer à écouter
mon cœur une nouvelle fois ?
D'où sors tu, de quel rêve
Sorti de quel abyme dangereux ?
Pourquoi secouer mes vieilles branches
Qui ne demandent qu'à se scléroser
Sous le lierre des regrets ?
Je te regarde et mes yeux
Se débattent contre un voile blasé
Je t'écoute et mes oreilles
Ne se croient plus elles-mêmes
Je te touche et n'ose y croire
Tout en n'espérant rien d'autre
Je te sens malgré tout
Et ne désir plus que te goûter
Et maintenant que c'est fait
- oh ! Rien qu'une ou deux
bouchées -
Je me souviens, je l'avais oublié,
A quel point le manque peut être bon
Et le temps se diviser par deux jusqu'à
l'infini
Le nom du fleuve est vie
Ma sève en son torrent se précipite
Et (je) ne veut plus stagner
Je veux naviguer vers d'autres sourires
Et m'orienter à tes regards complices
Je veux braver l'embouchure
Et hurler jusqu'à vider l'océan
Je veux t'offrir tout ses poissons
L'orage gronde, salutaire
Entre mes angoisses et ma passion
Toutes deux agitant la mer de mes
entrailles
Je redoute autant que je souhaite
Ce coup de foudre imprévu
Pour doucher mes inquiétudes
Et m'en remettre à demain
A tes mains
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